Le parc national de Ranthambore est situé dans l’État du Rajasthan en Inde. C’est l’un des cinq parcs naturels que compte cet État du nord-ouest de l’Inde. Il a été créé le 1er janvier 1980. Situé non loin de Jaipur, à 200 km sud-ouest de Delhi et à 10 km de Sawai Madhopur, il offre des paysages extraordinaires de lacs et de falaises et couvre une superficie de près de 400 km² (39 500 hectares).
Il est réputé être l’un des lieux où l’on peut le mieux observer la vie sauvage en Inde.Les 282 km² qui forment le cœur originel du parc constituaient autrefois l’ancien domaine privé de chasse des Maharajas de Jaipur, il fut l’un des premiers parcs ouverts dans le cadre du Project Tiger lancé en 1973 par le gouvernement indien, après l’interdiction de la chasse au tigre, décrétée trois ans plus tôt pour assurer la protection des félins, fortement menacés alors de disparition. Entre 2002 et 2004, le braconnage d’une vingtaine de tigres a réduit la population du parc de moitié. Une situation malgré tout enviable, comparée à celle de la réserve voisine du parc national de Sariska qui ne comptait presque plus aucun tigre sur ses 850 km². Un par un, les félins avaient été tués par des gangs professionnels. Le parc de Ranthambore est au centre d’une controverse : un nouveau programme de protection prévoit le transfert de tigres « en surplus » vers des sites comme le parc de Sariska.
Faune et vie sauvage :
On trouve notamment dans le Parc national de Ranthambore des tigres. On y trouve également des hyènes, des ours, des chitals, des chats sauvages, des crocodiles et plus de 250 espèces d´oiseaux.
En 2005, il y avait 26 tigres vivant dans Ranthambhore. C’est nettement inférieur à la population de tigres de la réserve en 1982, qui s’élevait à 44. Selon des sources non gouvernementales, le nombre de tigres dans le parc national de Ranthambore était de 34 en 2008. Cela a été largement attribué à des efforts soutenus des responsables des forêts pour lutter contre le braconnage. Les villageois de la région ont été incités à rester en dehors du parc et des caméras de surveillance ont également été montées à travers la réserve. Le gouvernement indien a aussi engagé 153 millions de dollars.